- aquifère
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aquifère [ akɥifɛr ] adj.• 1834; de aqui- et -fère♦ Qui contient de l'eau. Le sondage atteignit la nappe aquifère. Les tissus aquifères des plantes grasses. — N. m. Terrain perméable, poreux, permettant l'écoulement d'une nappe souterraine et le captage de l'eau.
● aquifère adjectif Qui porte, qui contient de l'eau. ● aquifère (expressions) adjectif Nappe aquifère, masse d'eau souterraine emplissant les vides de roches, à travers lesquelles elle circule lentement, et que soutient un horizon imperméable. (La nappe aquifère est dite superficielle ou phréatique ou libre lorsqu'elle n'est surmontée d'aucune couche imperméable, profonde ou captive, entre deux couches imperméables.) Stomates aquifères, stomates rejetant des gouttelettes d'eau et situés à l'extrémité des nervures foliaires de certaines plantes (capucine). Système aquifère, appareil des échinodermes (oursins, etc.) où circule de l'eau qui érige ou rétracte les podia ou ventouses assurant la reptation. Tissus aquifères, tissus assurant la rétention de l'eau chez les plantes dites grasses. ● aquifère nom masculin Ensemble de terrains se prêtant à l'emmagasinement et à la circulation de l'eau. Couche, formation géologique imprégnée d'eau, qui se trouve à la base d'un gisement de pétrole.aquifèreadj. Didac. Qui porte, contient de l'eau. Couche aquifère.⇒AQUIFÈRE, adj.A.— GÉOL. Qui porte ou qui contient de l'eau. Terrain aquifère.♦ Couche, nappe aquifère. Couche souterraine formée par les eaux d'infiltration :• 1. Les sables, se continuant sous les terrains plus récents, forment une nappe aquifère importante qui alimente les puits artésiens de Paris.M. BOULE, Conf. de géol., 1907, p. 138.— P. anal., BOT. Cellule aquifère :• 2. Certaines cellules épidermiques dites cellules aquifères, de grande taille, à parois minces capables de s'emplir d'eau et de la perdre par dessication, jouent par leur variation de turgescence, un rôle dans la vie de la plante...L. PLANTEFOL, Cours de bot. et de biol. végétale, t. 2, 1931, p. 285.B.— ZOOL. ,,Se dit des organes des poissons par lesquels l'eau est expirée et respirée.`` (Ac. Suppl. 1836). Trachée aquifère.♦ Respiration aquifère :• 3. Puisque la respiration aquifère est la moins active, considérons-là d'abord, et nous verrons que les organes qui respirent l'eau sont de deux sortes, lesquelles diffèrent encore entre elles par leur activité. Nous remarquerons ensuite la même chose à l'égard des organes qui respirent l'air. Les organes qui respirent l'eau doivent être distingués en trachées aquifères et en branchies ...LAMARCK, Philos. zool., t. 2, 1809, p. 138.Rem. 1re attest. 1836 (Ac. Suppl., terme d'hydraulique); dér. du rad. du lat. aqua (eau), suff. -fère.PRONONC. :[
]. Pour la prononc. par [
] dans les composés de aqui- (aquifère, aquifoliacées, etc.), cf. FOUCHÉ Prononc. 1959, p. 288. BESCH. 1845 transcrit : a-ku-i-fè-re.STAT. — Fréq. abs. littér. :8.BBG. — BAULIG 1956 (s.v. aqueux). — COLAS-CAB. 1968. — GEORGE 1970. — Méd. Biol. t. 1 1970. — PERRAUD 1963.aquifère [akɥifɛʀ] adj.ÉTYM. 1809, en zool.; 1834 au sens 1.; du lat. aqui-, de aqua « eau », et -fère.❖♦ Didactique.1 Qui contient de l'eau. || Le sondage atteignit la couche aquifère. || Nappe aquifère.♦ N. m. Ensemble des terrains qui se prêtent à l'emmagasinement de l'eau et à sa circulation. — Couche géologique imprégnée d'eau (notamment, à la base d'un gisement d'hydrocarbures).2 (1809, Lamarck : trachées aquifères; respiration aquifère). Sc. naturelles.a Zool. || Système aquifère : canaux et vésicules remplis de liquide, communiquant avec l'extérieur par la plaque madréporique, chez les échinodermes.b Bot. || Cellules aquifères, tissus aquifères, riches en parenchyme et pouvant retenir une grande quantité d'eau.
Encyclopédie Universelle. 2012.